Le dirigeant d’une société en liquidation judiciaire a commis un détournement d’actif le matin de l’ouverture de la liquidation.

 

La Cour de Cassation a considéré que le dirigeant ne pouvait pas être condamné à une mesure de faillite personnelle puisque les faits reprochés étaient postérieurs à l’ouverture de la liquidation (le jugement d’ouverture prend effet le jour de son prononcé à zéro heure).

 

En effet, seuls des faits antérieurs au jugement d’ouverture de la procédure collective peuvent justifier le prononcé de la faillite personnelle.

 

 Cass. com. 23-10-2019 n° 18-12.181 F-PB